mardi 29 septembre 2015

Rapport de Bataille - Normands contre vikings

Il y a quelques mois j’ai terminé un peu plus de 2000 pts de Vikings et Normands suivant les listes Shieldwall de WAB, et après avoir réussi à trouver un créneau avec mon partenaire de jeu Kevin, on les a testé lors d'une confrontation nocturne.  J’ai les fais les deux listes et laisser choisir mon partenaire, Kevin a pris les vikings . On a installé un petit village sur la table devant être l’objectif d’un raid viking, les normands arrivant à la rescousse ; en gros les vikings prenaient des points en contrôlant les bâtiments, de plus la partie prenait fin si l’on atteignait le break point d’une des armées. Je pense qu’on aurait du mettre un nombre de tour limite, car nous sommes allé jusqu’au tour 8, sachant que jusqu’à présent on avait atteint les break points avant le tour 6. Le déploiement était secret.
La droite viking :

De gauche à droite : des mercenaires jomsvikings (la meilleure unité), une unité de hirdmen mené par le jarl Thorsteinn le Féroce, des Ulfhednars (sorte de culte berserker, limite en historicité mais ça met du piment ; des vrais brutes avec frénésie), derrière une grande bannière à cheval, puis une deuxième unité d’hirdmen menée par un noble et derrière un pavé de bondi.
Chaque unité d’hirdmen contient  trois berserker.
La gauche viking :
Des archers et des thralls (des esclaves équipés de javelots)


La droite normande :

Des chevaliers mercenaires bretons, deux unités de chevaliers normands (celle de derrière avec grande bannière et seigneur Geoffroy Côte de Fer), puis des mercenaires arbalétriers.
La gauche normande :

Des chevaliers à pied équipé d’armes lourdes, puis un pavé de fantassins  et une unité d’écuyer montée.
Après le déploiement on découvre que nos meilleures unités sont diamétralement opposées !!!

Tour 1
Les vikings avancent prudemment vers le village, les Ulfhednars s’avancent en pointe motivés par leur chef dont on retiendra le paroles historiques « premier arrivé, premier à violer ». Les écuyers et les bretons à chaque extrémité se lancent dans un contournement de longue haleine. Une partie de la cavalerie normande va faire le ménage des tirailleurs. Les chevaliers à pied s’avancent pour provoquer les Ulfhednars en mettant en doute leur virilité (après coup ce mouvement fut peut-être une erreur).



Tour 2

Se faire traiter de petite b… s’en était trop, les Ulfhednars chargent les normands ; ces derniers regrettent un peu devant le manque d’hygiène de leurs adversaires, les peaux de loup c’est cool mais ça chlingue. Le combat est indécis, une courte victoire des normands permet de faire tomber la frénésie.
La cavalerie normande anéantie les thralls. A gauche les écuyers auraient du poursuivre le contournement, mais j’ai décidé de menacer les jomsvikings ; ça impliquait du saut d’obstacle mais les écuyer sont joueurs (n’empêche ce fut une vrai boulette de ma part, même s’ils ont bloquer les jomsvikings un bon bout de temps par leur simple menace).





La deuxième unité de fantassin et venu charger en appui les  Ulfhednars  qui se sont enfin enfuis, mais les normands n’ont pu les rattraper ; en fait c’est un croisement entre la mouche- à merde- et l’ours, on beau leur taper dessus ils finissent toujours par revenir, et ils frappent fort.


Tour 3

Les archers vikings tente de s’interposer courageusement face aux chevaliers normands.


Les berserkers sortent des rangs des hirdmens pour aller frapper les fantassins normands, sans grand succès. Puis les hirdmen suivent en chargeant, sans grand succès eux aussi; sans doute l'abus de calvados!

A gauche, les jomsvikings font face, du coup les écuyers se sentent beaucoup moins courageux…

"Bon chef on fait quoi, on y va ou on n'y va pas " [ c'est des normands... ]
"j'hésite les  trois gros de gauche m'ont pas l'air commode"
"ouais et ils doivent faire un complexe vu la taille des haches"
"bon on va attendre de voir comment évolue la situation"*
*Ce concept stratégique a traversé la manche en 1066 pour donner l'expression "wait and see "


Le régiment d’élite de chevaliers normands dirigé par le seigneur Geoffroy et sa grande bannière charge les archers vikings et les écrase sous leur sabots pour venir percuter d’un même élan les bondis situés derrière.
Tour 4
Le régiment de fantassins normands est anéanti par les hirdmens qui dans la poursuite viennent engager de flanc les chevaliers à pied.


Ces derniers se prennent la sortie des d’un berserker de l’autre régiment d’hirdmen emmené par le jarl Thorsteinn qui arrive de face. La messe est dite, deux fuyards s'échappent…


Pas très glorieux mes piétons, heureusement que la cavalerie est là, elle écrase cette fois le régiment de bondi  que Kevin enlève avec tristesse. On remarque aussi les deux autres régiments de cavalerie qui reviennent vers le centre (bretons et normands)


Les écuyers normands se décident à bouger, et se lance dans une course d'obstacle pour contourner les jomsvikings.


Les bretons sont en mesure de charger les ulfhednars qui se sont ralliés dans le jardin de laitues, bien protégé par la haie ils encaissent la charge bretonne.




Tour 5 

Les vikings se repositionnent pour faire face aux dangers des cavaleries. Et ces maudits ulfhednars continue à tenir en échec les bretons; décidément il faut tout faire soi-même se dit Geofrroy et il vient charger ces derniers avec son unité tandis que les autres chevaliers normands tentent d'empaler sur leur lance les quelques hirdmens qui leur font face. Grand moment de la partie! Après avoir pris à revers les vikings , j'arrive à avoir  trois unités de cavalerie alignées et engagées; on aurait dit le Rohan aux champs du Pelennor, mais la comparaison s'arrête là car en terme d’efficacité on a vu mieux (surtout que je n'avais plus l'auto break en cas de victoire au corps à corps). Les arbalétriers ne font pas grand chose à par courir derrière la cavalerie...


Finalement les ulfhednars craquent mais ils réussissent à distancer les bretons dans la fuite.


Tour 6

Les deux derniers berserkers sortent des rangs et percutent la cavalerie bretonne, cette fois ils font un carnage, il ne reste qu'un survivant! Et ces maudits ulfhednars se rallient à nouveau


Les hirdmens tiennent encore un tour, avant de craquer mais cette fois ma cavalerie bien affaibli affronte un régiment tout neuf qui a eu le temps de se mettre en shieldwall.
Les écuyers et le dernier breton prennent en sandwich les derniers ulfhednars, enfin débarrassé de cette nuisance, par contre les jomsvikings savourent une future charge facile.


Tour 7

Les jomsvikings  achèvent les écuyers puis engagent le dernier breton.
Les hirdmens en position défensive de shieldwall résistent à la charge et commence leur travail d'attrition à coup de hache.


Tour 8

Les jomsvikings finissent le dernier breton, et petit à petit les haches lourdes commencent à faire mal à la cavalerie. Notre partie nocturne est déjà fort avancée, les normands étant  plus proches de leur break point que les vikings on décide donc d'une victoire viking qui vont pouvoir piller en paix.

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